Le marché européen de l’électricité, mélange improbable d’une économie de marché, pour les énergies « classiques » et d’un secteur administré, pour les renouvelables, doit être reconstruit. Mais la France a inventé l’ARENH, un OFNI (avec F comme Financier) ici décortiqué, sous tutelle la Commission Européenne. A contrario de son but affiché, il nous fait perdre une partie substantielle de l’avantage que nous offre notre parc électrique, assis sur le nucléaire, en affaiblissant EDF. Plus grave encore, le gouvernement s’apprête à amplifier le désastre, sans se préparer à la disparition de l’ARENH, en 2025. L’approvisionnement du pays est en jeu.