Climat et filière nucléaire – L’affaire du siècle

12 / 02 / 2021

Climat et filière nucléaire – L’affaire du siècle

Fév 12, 2021 | Actualités

ILLUSTRATION : Nicolas WAECKEL

 

LE POINT DE VUE DE PNC : 

Après le jugement dans « l’affaire du siècle » condamnant l’État pour inaction climatique,

Après les rapports du GIEC considérant le nucléaire comme incontournable pour lutter contre le dérèglement climatique,

Après les déclarations de Fatih Birol, Directeur exécutif de l’AIE, lors de la conférence de presse de RTE sur l’hypothèse d’un mix électrique sans fossile ni nucléaire en 2050 affirmant : « le nucléaire est un atout pour la France » et « fermer les centrales nucléaires françaises seraient une erreur »,

PNC-France considère que notre pays doit préserver, allonger et renouveler son parc nucléaire. Sept autres pays de l’UE se sont tournés ou se tournent vers le nucléaire pour tenir leurs objectifs d’émissions : Pologne, Roumanie, Hongrie, Bulgarie, République tchèque, Finlande et bientôt la Hollande.

 

Cette injonction de la justice n’était pas l’objectif des requérants dans « l’affaire du siècle » en recommandant dans leur plainte « d’abandonner le recours aux énergies fossiles et nucléaires ».

Pourtant ces mêmes requérants n’avaient quant à eux pas été inactifs :

  • En exigeant l’inscription dans la loi d’objectifs, stratégiquement inutiles et inatteignables en l’état actuel des technologies.
  • Conduisant la justice à condamner l’État pour « inaction » sur la base d’un échec incontestable dont ils portent une grande part de responsabilité
  • En exigeant d’investir en pure perte plus de 120 milliards d’euros dans des énergies non pilotables : éolien et photovoltaïque sans aucun résultat sur le bilan carbone de la France.
  • En exigeant la fermeture de la centrale de Fessenheim dont l’électricité décarbonée pilotable a été remplacée par de l’énergie hyper carbonée importée d’Allemagne.

 

Après le GIEC et l’AIE, c’est la justice française qui reconnaît par défaut que le nucléaire, seule énergie décarbonée pilotable avec l’hydraulique est indispensable à la France, comme aux autres pays, pour respecter ses engagements de réduction d’émission de gaz à effet de serre

Le temps des coûteuses et dangereuses utopies réduisant le nucléaire avant de l’exclure du mix électrique n’a que trop duré. Tergiverser encore conduirait la France vers une impasse énergétique aux conséquences climatiques, économiques et sociales incalculables.

 

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